Depuis plusieurs jours maintenant, nous voyageons avec d’autres amis (cyclistes à leurs heures également), en mode « backpackers ». C'est-à-dire que comme de nombreux voyageurs que nous avons rencontré durant ce voyage, nous parcourons le monde (Enfin le Cambodge au moins) avec notre sac à dos sur le dos et en utilisant les différents moyens transports en commun (bus, train, taxi, tuktuk, moto,…). Nous avions déjà expérimenté cette façon de voyager avant (En Norvège ensemble et dans d’autres pays avant entre amis) et nous retournons aujourd’hui à cette philosophe de voyage que nous adorons / adorions…
Le fait d’avoir expérimenté des modes de voyage différents, de les avoir vécu de l’intérieur, permet de se faire une réelle idée personnelle de ce que l’on aime / n’aime pas, de nos ressentis et des implications du voyage. Soyons sincères, à l’heure où nous vous parlons ;) (Et peut être parce que l’herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin), nous sommes de plus en plus convaincu par le voyage à vélo ! Difficile à expliquer / exprimer car il faut vraiment le vivre pour le croire, comme on dit…
Voici les différences majeures :
- A vélo, 60% / 75% / 90% du temps est consacré aux déplacements entre des lieux touristiques… ou pas (car l’avantage du vélo est de pouvoir aller complètement où l’on veut). Nous en prenons doucement la mesure, ces déplacements, les trajets que nous parcourons SONT le voyage. Ils sont l’occasion de profiter de paysages originaux, d’observer la vie quotidienne des habitants suivre son cours, de tester les marchés et restos locaux, de prendre son temps, d’être les seuls occidentaux (et donc de ne pas subir les « agressions » du tourisme de masse) et surtout de vivre des rencontres magiques (et non biaisées par le tourisme) Parfaite illustration de cet adage : Le bonheur n’est pas au bout du chemin, le bonheur EST le chemin. Pour nous, cela restera la passionnante découverte de tous les jours, offerte par ce voyage. Dès lors, l’arrivée dans une ville ou un lieu touristique nous offre le plaisir de se reposer, de rencontrer d’autres occidentaux et de profiter à fond d’un paysage, d’une architecture, d’une activité différente, que nous apprécions à leur juste valeur. En un autre sens, la lenteur de ces déplacements amènent aussi souvent à « ne pas pouvoir « faire » tous les jolis coins connus du pays », mais le voyage est-il bien là ? (Pour certains, comme Julien, cela demande un travail sur soi parfois important pour accepter que non, nous ne verrons pas de notre propres yeux ce paysage magnifique situé très loin dans le Nord du pays où les routes sont défoncées…)
- Dit de façon très critique, le voyage backpacker, beaucoup plus répandu que le voyage à vélo, consiste à « sauter » de lieux touristiques en lieux touristiques en suivant les guides de voyage (routard = backpacker). Différents transports en commun sont vite facilement accessibles entre ces sites que les livres de voyage ont fait connaître et où les locaux sautent sur la manne que représente tous ces touristes. Grande frustration du voyageur à vélo que de ne pas pouvoir demander au chauffeur du bus de s’arrêter pour passer la soirée dans tel village, ou prendre telle photo de paysage. Mais il est bien sûr possible de sortir des sentiers battus aussi et de profiter des mêmes avantages (à notre sens) qu’en pédalant. Et puis surtout, à nombre de lieux touristiques égal, le backpacker aura besoin de bien moins de temps de vacances que le cycliste, nous sommes bien d’accord…
- Pour finir, il est aussi possible de coupler ces deux modes de voyage. Avec plus d’argent et en louant une voiture, un taxi privé, beaucoup de choses son suivant les envies de chacun. Nous citerons aussi les voyages « farniente » à l’autre bout du globe, qui sont aussi très recherchés par les passionnés de voyage. Et plein d’autres types de voyage encore…
Cela est notre point de vue aujourd’hui, car nos vélos et faire du sport nous manquent. La Magie de l’Asie Centrale nous manque. Nous ne retrouvons pas l’étincelle…
Aussi, nous saturons de tant d’informations à intégrer, de tant de cultures différentes découvertes, de tant de belles personnes rencontrées… Nous avons vécu beaucoup d’expériences durant ces mois de voyage, sans forcément s’arrêter suffisamment, et aujourd’hui nous ressentons le besoin d’une activité intellectuelle / manuelle autre que celle du voyageur de tous les jours (Autant pour Sophie que pour Julien, c’était prévisible d’après les personnalités). Besoin d’assimiler tout ça !
Résultat, nous pensons de plus en plus à tous les projets que nous avons envie de mettre en application en France, sur la base de toutes les idées qui ont germé ici et là au gré des pays traversés… Après un long voyage de déjà 1 an, notre pouvoir créateur pousse au fond de notre âme pour se remettre à l’œuvre dans de nouvelles conditions, il a envie de changement pour réaliser de nouveaux beaux projets (habitat groupé, potager, atelier boutique, guide de montagne,… idées en vrac ;))…
Croyez nous, tout cela n’est pas triste, bien au contraire ! Nos neurones bougent dans tous les sens en ce moment, ils sont excités comme des puces à l’idée de notre prochaine décision. Nous sommes très heureux de réaliser nos rêves. L’objectif premier de ce rêve de voyage au long cours est déjà atteint, cette quête du bonheur que nous suivions nous a profondément enrichit tous les deux, consciemment et inconsciemment. Nous voulions vivre et expérimenter différentes choses intérieurement, c’est chose faite et c’est clair que nous reviendrons en France, et que nous reviendrons en France pour vivant différemment de l’avant-voyage, en étant des êtres humains riches de ce voyage, et avec une idée claire de comment nous voulons construire nos vies.
OBJECTIF ATTEINT !!!
Maintenant, il est possible d’aller plus loin, de découvrir plus, et de réaliser encore de nombreux rêves qui nous tiennent à cœur, que faire ? Que choisir ?
De plus, un de nos leitmotiv est d’éviter de prendre l’avion tout au long de ce voyage, notamment grâce à l’idée de rentrer vers l’Europe avec le train Transsibérien (un autre de nos grands rêves)… ou alors à bas le bilan carbone et retour en France dans quelques mois !
Des dizaines de plans s’échafaudent dans nos esprits, et concernant le voyage, nous savons déjà que l’appel se fera à nouveau sentir, comme par exemple celui de revenir dans quelques années pour revivre la magie de l’Himalaya, à cheval au Kirghizistan, à vélo sur la Karakorum Highway, à pied dans le Ladack et le Tibet, avant de prendre le Transsibérien pour rentrer à la maison. Un voyage moins long de 3-4 mois après une préparation au travers de documents historiques et techniques pour partir sur les traces de Marco Polo, d’Alexandra David Neel, de Jesus, tels des aventuriers à la recherche d’un nouveau trésor…
Et également la Patagonie, l’Islande, l’Ecosse, l’Andalousie,…
Repartir dans ces régions sur le toit du monde dont nous n’avons parcouru qu’une toute petite partie mais qui nous ont déjà tellement plu, tellement transporté, tellement ému,…
Repartir avec l’expérience d’un premier voyage, après lequel nous avons presque l’impression d’être des « experts » du voyage à vélo, ou en tout cas de connaître plus précisément le matériel vraiment indispensable pour partir le plus léger possible, d’être efficace dans la vie quotidienne du voyageur…
Repartir plus disponibles et ouverts d’esprit pour vivre de nouvelles aventures… Après avoir relancé notre chemin de vie sédentaire en France… et assimiler toute l’expérience d’un premier long voyage.
Repartir avec une idée plus claire et complètement nouvelle de ce que nous attendons de nos voyages, de ce que nous voulons vivre à travers eux…
Le fait d’avoir expérimenté des modes de voyage différents, de les avoir vécu de l’intérieur, permet de se faire une réelle idée personnelle de ce que l’on aime / n’aime pas, de nos ressentis et des implications du voyage. Soyons sincères, à l’heure où nous vous parlons ;) (Et peut être parce que l’herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin), nous sommes de plus en plus convaincu par le voyage à vélo ! Difficile à expliquer / exprimer car il faut vraiment le vivre pour le croire, comme on dit…
Voici les différences majeures :
- A vélo, 60% / 75% / 90% du temps est consacré aux déplacements entre des lieux touristiques… ou pas (car l’avantage du vélo est de pouvoir aller complètement où l’on veut). Nous en prenons doucement la mesure, ces déplacements, les trajets que nous parcourons SONT le voyage. Ils sont l’occasion de profiter de paysages originaux, d’observer la vie quotidienne des habitants suivre son cours, de tester les marchés et restos locaux, de prendre son temps, d’être les seuls occidentaux (et donc de ne pas subir les « agressions » du tourisme de masse) et surtout de vivre des rencontres magiques (et non biaisées par le tourisme) Parfaite illustration de cet adage : Le bonheur n’est pas au bout du chemin, le bonheur EST le chemin. Pour nous, cela restera la passionnante découverte de tous les jours, offerte par ce voyage. Dès lors, l’arrivée dans une ville ou un lieu touristique nous offre le plaisir de se reposer, de rencontrer d’autres occidentaux et de profiter à fond d’un paysage, d’une architecture, d’une activité différente, que nous apprécions à leur juste valeur. En un autre sens, la lenteur de ces déplacements amènent aussi souvent à « ne pas pouvoir « faire » tous les jolis coins connus du pays », mais le voyage est-il bien là ? (Pour certains, comme Julien, cela demande un travail sur soi parfois important pour accepter que non, nous ne verrons pas de notre propres yeux ce paysage magnifique situé très loin dans le Nord du pays où les routes sont défoncées…)
- Dit de façon très critique, le voyage backpacker, beaucoup plus répandu que le voyage à vélo, consiste à « sauter » de lieux touristiques en lieux touristiques en suivant les guides de voyage (routard = backpacker). Différents transports en commun sont vite facilement accessibles entre ces sites que les livres de voyage ont fait connaître et où les locaux sautent sur la manne que représente tous ces touristes. Grande frustration du voyageur à vélo que de ne pas pouvoir demander au chauffeur du bus de s’arrêter pour passer la soirée dans tel village, ou prendre telle photo de paysage. Mais il est bien sûr possible de sortir des sentiers battus aussi et de profiter des mêmes avantages (à notre sens) qu’en pédalant. Et puis surtout, à nombre de lieux touristiques égal, le backpacker aura besoin de bien moins de temps de vacances que le cycliste, nous sommes bien d’accord…
- Pour finir, il est aussi possible de coupler ces deux modes de voyage. Avec plus d’argent et en louant une voiture, un taxi privé, beaucoup de choses son suivant les envies de chacun. Nous citerons aussi les voyages « farniente » à l’autre bout du globe, qui sont aussi très recherchés par les passionnés de voyage. Et plein d’autres types de voyage encore…
Cela est notre point de vue aujourd’hui, car nos vélos et faire du sport nous manquent. La Magie de l’Asie Centrale nous manque. Nous ne retrouvons pas l’étincelle…
Aussi, nous saturons de tant d’informations à intégrer, de tant de cultures différentes découvertes, de tant de belles personnes rencontrées… Nous avons vécu beaucoup d’expériences durant ces mois de voyage, sans forcément s’arrêter suffisamment, et aujourd’hui nous ressentons le besoin d’une activité intellectuelle / manuelle autre que celle du voyageur de tous les jours (Autant pour Sophie que pour Julien, c’était prévisible d’après les personnalités). Besoin d’assimiler tout ça !
Résultat, nous pensons de plus en plus à tous les projets que nous avons envie de mettre en application en France, sur la base de toutes les idées qui ont germé ici et là au gré des pays traversés… Après un long voyage de déjà 1 an, notre pouvoir créateur pousse au fond de notre âme pour se remettre à l’œuvre dans de nouvelles conditions, il a envie de changement pour réaliser de nouveaux beaux projets (habitat groupé, potager, atelier boutique, guide de montagne,… idées en vrac ;))…
Croyez nous, tout cela n’est pas triste, bien au contraire ! Nos neurones bougent dans tous les sens en ce moment, ils sont excités comme des puces à l’idée de notre prochaine décision. Nous sommes très heureux de réaliser nos rêves. L’objectif premier de ce rêve de voyage au long cours est déjà atteint, cette quête du bonheur que nous suivions nous a profondément enrichit tous les deux, consciemment et inconsciemment. Nous voulions vivre et expérimenter différentes choses intérieurement, c’est chose faite et c’est clair que nous reviendrons en France, et que nous reviendrons en France pour vivant différemment de l’avant-voyage, en étant des êtres humains riches de ce voyage, et avec une idée claire de comment nous voulons construire nos vies.
OBJECTIF ATTEINT !!!
Maintenant, il est possible d’aller plus loin, de découvrir plus, et de réaliser encore de nombreux rêves qui nous tiennent à cœur, que faire ? Que choisir ?
De plus, un de nos leitmotiv est d’éviter de prendre l’avion tout au long de ce voyage, notamment grâce à l’idée de rentrer vers l’Europe avec le train Transsibérien (un autre de nos grands rêves)… ou alors à bas le bilan carbone et retour en France dans quelques mois !
Des dizaines de plans s’échafaudent dans nos esprits, et concernant le voyage, nous savons déjà que l’appel se fera à nouveau sentir, comme par exemple celui de revenir dans quelques années pour revivre la magie de l’Himalaya, à cheval au Kirghizistan, à vélo sur la Karakorum Highway, à pied dans le Ladack et le Tibet, avant de prendre le Transsibérien pour rentrer à la maison. Un voyage moins long de 3-4 mois après une préparation au travers de documents historiques et techniques pour partir sur les traces de Marco Polo, d’Alexandra David Neel, de Jesus, tels des aventuriers à la recherche d’un nouveau trésor…
Et également la Patagonie, l’Islande, l’Ecosse, l’Andalousie,…
Repartir dans ces régions sur le toit du monde dont nous n’avons parcouru qu’une toute petite partie mais qui nous ont déjà tellement plu, tellement transporté, tellement ému,…
Repartir avec l’expérience d’un premier voyage, après lequel nous avons presque l’impression d’être des « experts » du voyage à vélo, ou en tout cas de connaître plus précisément le matériel vraiment indispensable pour partir le plus léger possible, d’être efficace dans la vie quotidienne du voyageur…
Repartir plus disponibles et ouverts d’esprit pour vivre de nouvelles aventures… Après avoir relancé notre chemin de vie sédentaire en France… et assimiler toute l’expérience d’un premier long voyage.
Repartir avec une idée plus claire et complètement nouvelle de ce que nous attendons de nos voyages, de ce que nous voulons vivre à travers eux…
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