WE DID IT !!!
1000km et 12 000 m de dénivelé positif en 3 semaines. Nous
écrivons ces longs articles à Sary Tash, au Kirghizistan, au pied
des montagnes, après une aventure un peu folle et extraordinaire !
Gravée dans nos mémoires à tout jamais…
Petite note avant de commencer :
Sans transition, nous revenons tout juste à la civilisation… Nous
sommes en Chine !!! Et nous y sommes arrivés à vélo ! ça
fait tout drôle…Et oui, nous sommes donc à Kasghar pour quelques
jours de repos, et nous avons donc à nouveau internet après
plusieurs semaines de « tranquillité », mais dur
d’accéder à notre blog ici… donc nous ne sommes pas très
avancés. Marie, la maman de Julien, va mettre en ligne certains
articles, mais nous ne pouvons pas facilement classer les photos en
face des textes qui correspondent.
Vous avez donc droit à tout notre
récit de la Pamir Highway d’un coup, ça fait beaucoup de lecture…
Pour la suite, on verra comment ça
se passe… Sachez juste que nous allons partir pour deux à trois
jours de bus à travers la Chine, contourner le Tibet pour aller vers
le Sichuan et le Yunnan pour les deux prochains mois, avant le
Vietnam…
Après une nuit de camping difficile,
nous repartions donc vers Murgab… 10km plus loin nous découvrons
une petite ville (beaucoup plus petit que Khorog mais c’est bien
l’autre « grande ville » de la Pamir Highway),
semblable à Alichur, Far West, maisons de terre sur un sol aride,
plus des faubourgs très pauvres et quelques immeubles… le bazar
est composé de containers et autres caravanes, ambiance ambiance !
Ici, les tadjiks et les kirghizes sont
encore très séparés, comme à Alichur, ils vivent dans des
quartiers différents et ne s’apprécient pas forcément. Les
tadjiks à la peau burinée et brûlée par le soleil, ont des
visages ressemblant aux européens, tandis que les kirghizes
commencent à avoir les yeux bridés et de très beaux visages à la
peau lisse, couronnés par le chapeau de velours brodé traditionnel.
Tourist information et maison
d’artisanat local, il y a tout ici !... sauf que nous sommes
dimanche ! La nouvelle nous abat ! Quoi faire ?
rester ? partir ? Nous avons besoin de nourriture mais nous
n’avons plus de monnaie locale… Finalement, beau signe de la
vie, nous rencontrons Philippe Bichon, créateur de carnets de voyage
originaux, qui nous donnent de mauvaises nouvelles de Dan reparti ce
matin de Murgab avec Rosy et Andy mais après un mal d’altitude
assez grave, Philippe nous propose de changer de l’argent et nous
raconte sa nouvelle vie… Quelques courses dans ce bazar un peu fou
où comme d’habitude toutes les échoppes vendent la même chose…
et on se relance malgré une petite forme pour chacun de nous.
Objectif : le plus haut col
routier de notre voyage, le plus haut point de la Pamir Highway, la
Ak Baital Pass, à 4655m d’altitude !
Cette après-midi là, nous pédalerons
difficilement pendant 35km sur un faux plat montant vers le col,
complètement vide d’énergie. Seuls au monde. Cherchant de
l’eau, nous posons la tente sur une petite plage en bord de rivière
(indiquée par des bergers guidant des troupeaux de nulle part vers
n’importe où). Ce n’est pas la grosse patate ! Sophie
essaye de s’occuper de tout, Julien est HS,… lutter contre
l’altitude, le froid et la fatigue, s’accommoder de la nourriture
basique et toujours la même depuis des jours (nouilles instantanées,
pâtes, fruits secs, biscuits,… rien de frais !), tout en
faisant du sport tous les jours, et bien l’estomac qui va pas bien
finit de vraiment corser le tout !
Le lendemain, le moindre effort pour
ranger le camp nous essouffle, le mental souffre aussi… on repart
sans énergie. La route est toujours bonne et monte doucement… mais
c’est inquiétant puisque le col reste lui à 4655m d’altitude et
nous en sommes loin !
Les pauses déjeuner dans le vent se
raccourcissent encore… la passion de pédaler n’est plus là…
écouteurs rivés sur les oreilles, on avance tranquillement…
Julien ne dit rien mais Sophie n’en peut plus ! Nous avons
fait quelques 40km aujourd’hui, dans le vent et le froid, nous
voyons les derniers virages vers le col… craquage ! Nous ne
passerons pas ce col aujourd’hui ! 15h… nous montons la
tente, le souffle court, on va essayer de se reposer. Mais rebelote
pour Julien, il retapisse la tente lol. Il semble que nous aussi nous
finissons par souffrir de l’altitude…
Nos journées deviennent très
basiques, à l’image de la vie des populations locales dans ces
contrées très reculées…
Sophie fait son possible pour cuisiner
des petits dejs qui sortent de l’ordinaire des derniers jours, nous
buvons beaucoup de thé, mais au moment de remballer la tente,
l’énergie accumulée est brûlée rapidement et la respiration
s’intensifie… nous remontons péniblement sur nos vélos…
Point de vue caricatural d’un
homme (Julien ;)
Sophie aimerait faire du stop pour
finir la montée vers le col… Mais voyons ! Il reste 5km de
grimpette (après avoir fait déjà 70km de montée depuis Murgab),
la route est asphaltée (et on a super entraînement sur des routes
bien pires maintenant), c’est un moment mythique de notre voyage,
nous allons pédaler, sur nos deux petits vélos couchés, presque à
l’altitude du Mont Blanc !!!, et puis de toute façon il n’y
a ni voiture ni camion pour l’instant ! Un dernier effort ma
Chérie…
Je suis vide d’énergie physique, et
le moral n’est pas au top, je ne parle pas comme à mon habitude,
je suis concentré sur l’objectif. Je m’arrête souvent pour
souffler, retrouver un peu de force, manger des fruits secs et boire
de l’eau. Mes jambes me font mal quand je pousse sur les pédales
mais je continue, la route devient dure et très penchée (il
fallait bien que ça arrive à un moment si on voulait monter si
haut !).Doucement je monte, je vois bien que jusqu’à présent
je ne m’arrêtais jamais aussi souvent dans les montées… et
surtout d’habitude je redescends toujours aussi Sophie si elle a
besoin de pousser son vélo (50kg sur des roues c’est plus facile à
pédaler qu’à pousser, faut bien l’avouer !). Là je n’ai
plus que le col en tête !
Deux jeeps refusent de prendre Sophie quelques centaines de mètres en arrière. Elle continue, quelle fille extraordinaire ! Elle ne s’arrête pas !
Le vent souffle, et quelques nuages
cachant le soleil font baisser la température, je monte, 500m par
500m… finalement, une troisième jeep s’arrête… il reste 3
virages, Sophie tu pourrais finir quand même ! Plein de pensées
défilent dans ma tête… j’aimerais atteindre ce sommet ensemble…
la serrer dans mes bras là-haut et ressentir tout notre amour…
« Bêtise de mec » !
Heureusement, ces 4 touristes que nous
connaissons déjà commencent à aider Sophie… je vois 2 gars
marcher vers moi, Sophie poussant son vélo avec quelqu’un d’autre
et la jeep qui me dépasse avec les bagages de Sophie à l’intérieur…
Orgueil surgonflé… je continue… je
peine… je monte les 1,5 derniers kilomètres… c’est de la piste
à 10%, arrrggg, je ne sens plus la douleur, l’endorphine fait son
effet… Soan et moi arrivons à 4655m d’altitude ! Heureux,
paysages magiques devant les yeux, une jeep arrêtée sur une piste
de graviers gris dans un mini canyon, atmosphère fin du monde,
émotions, émotions, le Massif du Pamir, Roof of the World, j’y
suis !!!
Je fais chercher Sophie. Tout le monde se retrouve au sommet, on fait connaissance rapidement dans le froid. J’insiste pour plusieurs photos avec Sophie, je la prends dans mes bras,… On l’a fait ! Souvenir gravé dans les mémoires ! Ak Baital Pass !!! On s’habille chaudement et on repart…
Et comme pour en ajouter une couche,
tous les mètres de dénivelé que nous venons de monter à la force
de nos jambes, et bien on les redescend sur une piste merdique et
rocailleuse, à 10km/h maximum sinon on ne tient pas assis sur les
vélos. Braqués sur les freins, nous sommes dégoutés… d’un
autre côté, heureusement que nous ne sommes pas montés par cette
face du col…
Vous aurez remarqué que je ne parle
pas beaucoup des paysages… je vous laisse deviner pourquoi. Enfin
je vous rassure, je les aies quand même regardé et apprécié…
Pause déjeuner dans un ancien camp militaire tsariste abandonné depuis un siècle… ambiance bizarre au milieu des montagnes les plus hautes du monde et dans ces bâtiments en ruine… nouilles chinoises au menu !!! Waaaooouuuhhh !!! L’idéal pour reprendre des forces lol.
Je continue à pester car ensuite nous
retrouvons l’asphalte mais la descente est déjà finie et pire, ça
remonte un peu de temps en temps. On roule sans énergie…
Finalement, le fameux lac Karakul se
dévoile devant nos yeux ébahis ! Une météorite il y a des
millions d’années et maintenant un lac d’un bleu profond et sans
vie, à 4000m d’altitude, gelé une grande partie de l’année…
turquoise sur les bords…
Nous passons le checkpoint et arrivons
au village de Karakol… on ne va pas se payer l’ « hotel »,
trop cher, petit camping sur le bord de la plage, non ? Je ne
pose même pas la question et nous nous dirigeons directement vers la
« home stay » du village. Nous nous en doutions…
retrouvailles avec Rosy, Andy et Dan, quel bonheur ! Ainsi que
nous sauveurs du col !
Une home stay est donc une maison tout à fait normale du village, mais où une famille accueille les touristes (et souvent ils construisent une nouvelle extension, par exemple à Alichur, à Khorog,… car les touristes sont de plus en plus nombreux chaque été et tous les soirs, les home stay des différents villages le long de la route sont pleines). Maisons en terre, murs peints en blanc, fenêtres bleues, les rideaux sont tous mignons… les vélos garés dans la cour poussiéreuse, nous entrons… plusieurs pièces, on se déchausse, le très vieux poêle commence à chauffer, les chambres sont partagées à plusieurs, les tapis de toutes les couleurs recouvrent le sol et d’autres tapis-matelas plus épais disposés toujours perpendiculairement aux murs nous permettrons de passer une bonne nuit. La chaleur humaine pour seul chauffage… Souvent pas de douche bien sûr, mais un petit pot troué pour une toilette rapide des mains et du visage. Ici à Karakol, au fin fond du monde, nous aurons quand même un saut d’eau chaude pour se « doucher », ça faisait bien 10 jours ! ;) Les femmes s’affairent à tout préparer pendant que les hommes finissent le chantier, le diner est servi sur des tables basses, pain, soupe au riz et pommes de terre, concombres !!!, çay, yogurt,… on reprend des forces et on discute une bonne partie de la soirée avec tous les voyageurs présents :)
Le coucher de soleil sur ce lac mythique me laisse sans voix, un autre monde encore une fois…
Mais encore une fois, le début de nuit
va être difficile pour moi… je n’ai mal nulle part sauf à
l’estomac mais je suis obligé de sortir plusieurs fois… dans
tous les sens du terme, je suis vidé ! Mais orgueilleux, je me
lève motivé le lendemain matin. Pas grande envie de manger, envie
de fruits et légumes frais, d’un bon repas quoi !
Je vois bien que Sophie ne va pas bien, elle ne veut pas me dire pourquoi… on va dans la chambre, on peut rester se reposer ce matin avant de repartir… Mais elle n’a presque pas dormi non plus (Toutes les dernières nuits, elle était réveillée pour me soutenir et m’aider à me sentir mieux, je le sais et je ne sais pas comment la remercier), elle a peur pour moi, elle est vide d’énergie… elle me propose d’accepter de partir avec le mini-van qui emmène Arnaud et Alexandre vers le Kirghizistan. Cela me paraît fou au début ! Il reste 100 petits km faciles à faire, on va la finir sur nos vélos quand même cette Pamir Highway ! Je ne sais plus quoi penser…
Sophie pleure, je n’arrive pas à accepter que moi aussi je suis complètement HS,… je n’insiste pas, on y va ! On fait nos affaires en vitesse et c’est parti ! Galère de rentrer les vélos dans le mini-van, ça passe pas ! Le chauffeur nous demande 50 dollars, je suis énervé !
Je fais la tête pendant tout le trajet... on quitte le lac Karakul, on quitte la Pamir Highway, on quitte le Kirghizistan… je me change les idées en discutant, en regardant les très hauts pics enneigés, le paysage change à tous les instants, et devient vite, rouge et même verdoyant côté Kirghizistan, gros changement de décor !
La route est défoncée, asphalte pleine de trous ou piste très rocailleuse, la montée vers la frontière tadjik est difficile. Poussière, ornières partout, bâtiments très sommaires, nous n’avons jamais vu un poste frontière aussi délabré. Les formalités sont facilitées car le chauffeur du mini-van s’occupe de tout. On attend 30min et c’est reparti. 20km de no man’s land… puis l’entrée au Kirghizstan, les militaires jouent au Backgammon, tout se passe assez vite, pas de visa, nous avons un tampon gratuit pour 2 mois dans le pays…
Nous continuons à descendre, le Pic Lénine et son massif de montagnes autour apparaissent derrière nous, 7500m d’altitude avec neige et glacier… superbes points de vue ! On se régale ! Puis on déboule sur une grande plaine herbeuse, une rivière de sédiments au milieu, et au bout… rien ! On ne voit rien ! Etrange… l’impression d’être en pleine mer ! Finalement, Sary Tash se dévoile… notre chauffeur essaye de nous arnaquer avec le changement de monnaie, et finit par nous laisser dans ce premier village kirghize… Nous achetons toute une orgie de fruits et légumes frais et trouvons une ghest house pour la nuit…
Point de vue caricatural d’une
femme (Sophie)
Quand y’a plus d’énergie, il faut trouver des
moyens de continuer ! Après avoir quitté Murghab, c’est ce qu’il s’est
passé pour moi. Pour surmonter la difficulté physique je branche donc
mon I Pod. Première chanson ? Lynda LEMAY, De tes rêves mes rêves ! La
chanson est je vous l’accorde parfaite en l’occasion alors je me mets à
chanter ou plutôt à hurler à Julien les paroles.
Si vous ne connaissais pas la chanson en voici les paroles et un lien pour que vous puissiez l’écouter.
Mon
I Pod n’a plus de batterie… J’use donc d’un autre stratège : énoncer
(toujours en hurlant au milieu des montagnes) des noms de plats que je
ne pourrais pas déguster avant un bout de temps encore me paraît idéale.
Une petite liste rien que pour vous afin que vous puissiez penser à
nous si vous avez l’occasion d’en déguster quelques uns.
Des
spaghetti bolognaises, des crêpes , un moelleux au chocolat, des œufs
en cocotte, les lasagnes de maman, de la ratatouille, des faritas, une
quiche Loraine, la quiche au poireaux et saumon de Julien, des spaghetti
carbonara, des gnocchis, la pintade au lard de mamie, la caponnade de
Manu, le gratin de patate, le gratin de chou-fleurs, les petits pois au
carottes-oignons et lard, la soupe de haricots de papa, les soupes de
potiron, les vermicelles façon Marion, les patates sautés, le magret de
canard, la raclette, la tartiflette, la fondue savoyarde, les
aubergines gratinées, du saumon grillé, un poulet rôti, les pancakes,
les bananes flambés, le migan de fruit à pain, le taboulé, la salade de
patate au hareng, la tortilla de Zazou, les meringue de mamie, les
confiserie de mamie, les glaces de mamie, la brandade de morue de maman,
le calamar en sauce de Diane, le boudin créole, les accras, un mojitos,
le punch coco de Yolaine, la purée de patate maison, le gratin de
butternut de Manu, une pizza, les ribs de Lilo, le sandwich
crevette/avocat de ma boulangerie lyonnaise, des bugnes, la tarte tatin
de papa, …bo je vais m’arrêter là parce que la liste serais trop
longue !
Voilà ce qui se passe dans votre tête quand vous ne mangez que des nouilles chinoises lyophilisées depuis un mois…Vous devenez dingue !
Excusez mon langage dans ces prochaines lignes mais voilà ce que j’ai en tête quand je n’en peux plus et que Julien ne s’arrête pas ! Papi, mamie, il vaut mieux que vous ne lisiez pas ça…
Phase n°1
Putain
de mec de merde. Je suis morte, j’ai plus envie de continuer…tu me
réponds quoi ? « Mais moi aussi je suis mort ». Mais alors pourquoi on
ne s’est pas arrêté il y une heure de ça, putain !
Phase n°2
Putain
de mec de merde. Je vais te la faire bouffer moi ton endomorphine.
C’est ça, vas-y, continue comme ça…tu gerbes quasiment toutes les nuits,
du bouffe que dal, t’es vidé, t’as plus rien mais tu continu juste
parce que t’as peur de l’échec et que tu veux dire à cette montagne que
tu l’emmerdes ! Et bien c’est moi qui t’emmerde ! Moi je m’en fous, je
m’arrête et j’me trouve une voiture !
Première
voiture : un paparazzi ! J’peux mettre mon vélo sur le toit de ton
super X-Trail ? Ah bin non, il ne parle pas anglais mais apparemment il
ne veut pas abîmer sa carlingue ! Et bien, arrête de prendre des photos
de mois alors que j’en chi si tu ne veux pas que je balance ton appareil
sur ta voiture toute neuve.
Deuxième voiture : Vélo, voiture, col, possible ??? Ah bah forcément, money, money ! Abruti,
tu vois pas que j’en bave et t’ose demander de l’argent ? Casses-toi et
laisse-moi pousser mon vélo tranquille gros con !
Troisième
voiture : les bagages rentrent dans le 4x4 mais pas le vélo. Un 4x4 de
touriste qui finalement décident de faire un bout de chemin en
m’accompagnant et de retrouver leur chauffeur en haut du col avec mes
bagages. Deux mecs me proposent de m’aider à pousser pour la suite mais
forcément là je deviens orgueilleuse et je pousse mon vélo toute seule !
salutations....j'espère que votre voyage se passe bien dans la continuité...répondant à votre attente du voyage simple mais rempli de belles choses...gages de souvenirs impérisables.
RépondreSupprimerbonne chance à tous les 2
Alexandre (Laval, 53)
Salut Alexandre,
RépondreSupprimerComme tu le dis si bien « gages de souvenirs impérissables ». Les mauvais jours se transforment en bons et drôles de souvenirs et les bons jours restent des bons jours dont nous saisissons chaque instant.
En route pour de nouvelles frontières, à commencer par celle du Laos. Et toi comment s’est fini ton voyage ? Que fais tu maintenant ?
Encore merci d’avoir négocié en russe pour nous ce minivan vers le Kirghizistan, ce n’était quand même vraiment pas cher, et grâce à cela nous sommes restés que quelques jours à Sary Tash avant de repartir vers la Chine avant qu’ils ne ferment la frontière pour les vacances…
Salut Sophie, il y a un moment que je ne suis pas revenu sur votre site. toutes mes excuses.
Supprimermême débordé, je me dois de répondre.
le Laos..? vu que j'ai près de 3 ans de retard pour répondre..déjà passé. mais je ne sais pas si vous aviez eu l'opportunité de voir les nombreuses grottes que referme ce pays.
heureux que ce cours moment ensemble t'ait permis (vous ait permis) de reprendre des forces.
oui en parlant de frontières, j'en ai passé moi aussi..toutes variées et c'est ce qui m'exhale au plus au point..
des neufs pays d'Afrique Australe (sauf Angola) en 2014
et de New York à Valparaiso (soit 14 pays traversés en 101 jours en 2015). ce n'est pas le record que je recherchais...mais voir les populations ayant migré ou évolué dans chacun de ces pays..et ce fut magique.
mais ça doit te rappeler qqch...car vous 2, en 2 ans à vélo..avec un nombre impressionnants de rencontres...ça force le respect.
pour cette année, je me dois de passer de Moscou à Tokyo sans oublier Kamchatka et Chukotka.
mon voyage au Kirghizstan/Kazakhstan, s'est terminé relativement soft..mais ce n'est pas grave ça ne peut pas toujours être excitant, exaltant ou mémorable à chaque moment du voyage.
bonne route à toi, à vous 2. et encore désolé pour avoir répondu si tard.