Après de longues séances d’autostop, nous finissons par sortir de notre « trou » d’Olimpos, vers Antalya dans un pickup avec un agronome parlant parfaitement anglais (Les nombreuses heures de covoiturage sont parfois un peu embarrassantes lorsque nous pouvons échanger que par le langage des signes, et parfois elles sont aussi très enrichissantes quand au mode de vie et aux points de vue des turcs sur différents sujets), puis suite à deux heures de stop, nous partons en vélo vers Manavgat et l’embranchement qui va nous permettre de partir vers l’intérieur des terres…
Première nuit en parfaite sécurité dans une mosquée d'un petit village où nous avons été accueilli avec une incroyable gentillesse...
Nous y sommes en milieu d’après-midi, et achetons du pekmezi dans un bouiboui au bord de la route. Ces nombreuses « tentes » et mini-market en terre jalonnent nos routes depuis le début de la Turquie, pour le coup on ne craint jamais d’être en manque de nourriture ou d’eau, ils sont partout ! Et vous vous demander surement ce qu’est le pekmezi ?! Alala la pekmezi, nous l’avions découvert avec délice à Dedetepe Farm et malgré le poids de la bouteille nous décidons enfin d’en acheter un peu. Ce sirop est la base sucrée de beaucoup de plats et boissons et nous allons nous aussi pouvoir éviter le sucre pendant quelques temps maintenant ! C’est en fait le jus très concentré d’un fruit plutôt bon, en France l’équivalent sera la mélasse… huuuummm… Le tout mélangé à du tahini (purée de sésame) pour beurrer le pain le matin, wwwaaaooouh ! ça c’est la vraie vie !
Notre autre jus sucré favori est bien sûr le coca cola !!! ;) Shame on us !!! lol Et oui au risque d’en décevoir certains nous buvons beaucoup de coca cola… c’est assez indescriptible, peut être du à la pub ou provenant d’un réel apport physique, après plusieurs heures de vélo sous 40°C et en montée, la sensation que procure ce fluide sucré, gazeux et frais est assez extraordinaire ! Plutôt réfractaire à ce type de boisson en France, nous avouons qu’en vélo, en Turquie, en été, le coca cola est un bon remonteur de moral, tout en ayant des effets indésirables diminués du fait de notre rythme de vie quotidien légèrement différent d’en France... Et nous allons le vérifier dans les prochains mois, mais malheureusement le coca est partout ! Même au fin fond de l’Himalaya ! (Pas forcément MacDo par contre…)
Direction Konya maintenant, peu de voitures et de camions, mais… chance ! Nous attendons à peine 30 minutes et c’est parti dans une camionnette !
Et là, ces quelques heures vont être magiques ! Les montées et descentes s’enchainent dans des paysages montagneux arides, seulement un bandeau d’asphalte qui serpentent entre les quelques arbustes. Dès qu’une étendue plane se présente, des troupeaux de moutons se déplacent à la recherche de nourriture, et quelques tentes et structures en pierre sont installés là… des tracteurs circulent sur des pistes dans les montagnes… un profond fossé de différences de richesses matérielles se dessinent entre la Turquie de la côte et la Turquie des terres, entre l’ouest et l’est de la Turquie. Mais comment font ces familles pour vivre ici ?!
Finalement nous débarquons sur l’aride plateau anatolien qui couvre une partie de la Turquie, altitude moyenne 1000m, la température est un peu plus fraîche, ce qui nous fait bien plaisir ! Nous enfilons à nouveau nos polaires :) Et ce plateau immense… qui dévoile soudain la ville de Konya ! Un million d’habitants perdus dans un désert, ville très conservatrice et qui a vu naître les Mevlana (dervishs tourneurs). Arrivés de nuit, l’accueil n’est pas idéal avec beaucoup de chiens errants qui nous aboient dessus, on se retrouve à camper dans le Caravan Park, entouré de barbelés. Une bonne nuit, nous sommes contents d’être à Konya !
Le lendemain, nous traversons ce grand plateau désertique, des étendues vallonnées jaunes, ocres, marrons à perte de vue, parcouru des caravensérails de la Route de la Soie (qui nous allons commencer à suivre tout doucement…), vers Aksaray, Nevsehir, et la Cappadoce apparaît…
Première nuit en parfaite sécurité dans une mosquée d'un petit village où nous avons été accueilli avec une incroyable gentillesse...
Nous y sommes en milieu d’après-midi, et achetons du pekmezi dans un bouiboui au bord de la route. Ces nombreuses « tentes » et mini-market en terre jalonnent nos routes depuis le début de la Turquie, pour le coup on ne craint jamais d’être en manque de nourriture ou d’eau, ils sont partout ! Et vous vous demander surement ce qu’est le pekmezi ?! Alala la pekmezi, nous l’avions découvert avec délice à Dedetepe Farm et malgré le poids de la bouteille nous décidons enfin d’en acheter un peu. Ce sirop est la base sucrée de beaucoup de plats et boissons et nous allons nous aussi pouvoir éviter le sucre pendant quelques temps maintenant ! C’est en fait le jus très concentré d’un fruit plutôt bon, en France l’équivalent sera la mélasse… huuuummm… Le tout mélangé à du tahini (purée de sésame) pour beurrer le pain le matin, wwwaaaooouh ! ça c’est la vraie vie !
Notre autre jus sucré favori est bien sûr le coca cola !!! ;) Shame on us !!! lol Et oui au risque d’en décevoir certains nous buvons beaucoup de coca cola… c’est assez indescriptible, peut être du à la pub ou provenant d’un réel apport physique, après plusieurs heures de vélo sous 40°C et en montée, la sensation que procure ce fluide sucré, gazeux et frais est assez extraordinaire ! Plutôt réfractaire à ce type de boisson en France, nous avouons qu’en vélo, en Turquie, en été, le coca cola est un bon remonteur de moral, tout en ayant des effets indésirables diminués du fait de notre rythme de vie quotidien légèrement différent d’en France... Et nous allons le vérifier dans les prochains mois, mais malheureusement le coca est partout ! Même au fin fond de l’Himalaya ! (Pas forcément MacDo par contre…)
Direction Konya maintenant, peu de voitures et de camions, mais… chance ! Nous attendons à peine 30 minutes et c’est parti dans une camionnette !
Et là, ces quelques heures vont être magiques ! Les montées et descentes s’enchainent dans des paysages montagneux arides, seulement un bandeau d’asphalte qui serpentent entre les quelques arbustes. Dès qu’une étendue plane se présente, des troupeaux de moutons se déplacent à la recherche de nourriture, et quelques tentes et structures en pierre sont installés là… des tracteurs circulent sur des pistes dans les montagnes… un profond fossé de différences de richesses matérielles se dessinent entre la Turquie de la côte et la Turquie des terres, entre l’ouest et l’est de la Turquie. Mais comment font ces familles pour vivre ici ?!
Finalement nous débarquons sur l’aride plateau anatolien qui couvre une partie de la Turquie, altitude moyenne 1000m, la température est un peu plus fraîche, ce qui nous fait bien plaisir ! Nous enfilons à nouveau nos polaires :) Et ce plateau immense… qui dévoile soudain la ville de Konya ! Un million d’habitants perdus dans un désert, ville très conservatrice et qui a vu naître les Mevlana (dervishs tourneurs). Arrivés de nuit, l’accueil n’est pas idéal avec beaucoup de chiens errants qui nous aboient dessus, on se retrouve à camper dans le Caravan Park, entouré de barbelés. Une bonne nuit, nous sommes contents d’être à Konya !
Le lendemain, nous traversons ce grand plateau désertique, des étendues vallonnées jaunes, ocres, marrons à perte de vue, parcouru des caravensérails de la Route de la Soie (qui nous allons commencer à suivre tout doucement…), vers Aksaray, Nevsehir, et la Cappadoce apparaît…
Des chiants errants qui vous aboient dessus ? Ils sont pires que les chiens errants ?
RépondreSupprimer:p
Bien joué !
SupprimerEt oui, les chiants errants peuvent plus chiant que les chiens errants. Dans les grosses villes où errent des centaines de personnes par exemple, on ne peut pas faire 10m sans se faire arrêter ! lol
C'est très fatiguant de faire 100m en une heure !