Les moutons, timides au début, viennent renifler leurs nouveaux collègues de voyage, puis nous les déposons à l’arrêt de bus, un champ au milieu de nulle part où broutent déjà un grand troupeau, surveillé par le berger. Puis la camionnette nous laisse à 3km de la ville d’Ani… nous marchons tels des pionniers sur une route de bout du monde, seuls (ça va être dur de revenir en stop !)… Tout au bout, la frontière entre la Turquie et l’Arménie, marquée par une gorge profonde en canyon (et un mur de barbelés), la rivière Arras coulant tumultueusement au fond, des prairies, des montagnes à perte de vue, des paysages sublimes tout autour de nous… et là, juste là ! Une ville, Ani, ancienne capitale arménienne, très influente autour de l’an 1000, rivalisant avec Constantinople, des ruines extraordinaires témoignent encore de cette prospérité.
De hauts murs de remparts, des mosquées et des églises (racontant l’histoire des religions qui se sont succédées ici), et un château au sommet d’une colline,… mais surtout une ambiance magique, l’impression d’être dans un autre monde, sentant la vie quotidienne dans cette ville millénaire, un calme intérieur nous envahit… souffle de liberté au fond de nos cœurs !
Nous prenons notre petit déjeuner du haut des remparts, nous sommes les premiers touristes, seuls au monde… avant un visite des bâtiments qui ont résisté aux tremblements de terre.
Quelques heures plus tard, comme prévu le retour est plus compliqué que l’aller, les touristes arrivent tout juste et à part eux, pas grand monde pour nous ramener à Kars. Nous commençons à marcher dans le village rural proche de Ani, puis nous continuons… un âne seul se balade avec son chargement… Finalement, un bruit de moteur se rapproche dans la bonne direction. Deux jeunes dans une voiture beaucoup moins jeune et la musique à fond ! Nous embarquons tous les 3 à l’arrière avec nos sacs sur les genoux, on ne voit pas la route mais ça fait airbag et on rigole bien ! Puis ce seront deux kurdes qui feront 60km de détour pour nous amener à la gare routière. 5min plus tard nous sommes dans le bus… contre-la-montre pour arriver avant la fermeture à l’ambassade iranienne… bien sûr pas de chance, on nous fait changer de bus à 15km d’Erzurum, puis la gare routière située à 7km du centre-ville, nous attendons un mini-bus qui n’arrive pas… un jeune iranien nous aide à traduire… on finit par partir… 20min avant la fermeture, le mini-bus s’arrête au centre-ville, Sophie et Jordi s’élance pendant que Julien s’occupe des 3 sacs à dos ! Pour 1 minute, nous avons nos visas iraniens !!! Waouh sacrées 24 heures !!!
Repos chez Okan, sa copine et son frère avec qui nous devenons très proches…
Le lendemain, première session de vélo accompagnée par un autre cyclo-voyageur, Jordi, puis encore des heures de camion-stop et nous sortons de la Turquie après y avoir pris notre temps pendant plus d’un mois, qui restera gravé dans nos mémoires…
De hauts murs de remparts, des mosquées et des églises (racontant l’histoire des religions qui se sont succédées ici), et un château au sommet d’une colline,… mais surtout une ambiance magique, l’impression d’être dans un autre monde, sentant la vie quotidienne dans cette ville millénaire, un calme intérieur nous envahit… souffle de liberté au fond de nos cœurs !
Nous prenons notre petit déjeuner du haut des remparts, nous sommes les premiers touristes, seuls au monde… avant un visite des bâtiments qui ont résisté aux tremblements de terre.
Quelques heures plus tard, comme prévu le retour est plus compliqué que l’aller, les touristes arrivent tout juste et à part eux, pas grand monde pour nous ramener à Kars. Nous commençons à marcher dans le village rural proche de Ani, puis nous continuons… un âne seul se balade avec son chargement… Finalement, un bruit de moteur se rapproche dans la bonne direction. Deux jeunes dans une voiture beaucoup moins jeune et la musique à fond ! Nous embarquons tous les 3 à l’arrière avec nos sacs sur les genoux, on ne voit pas la route mais ça fait airbag et on rigole bien ! Puis ce seront deux kurdes qui feront 60km de détour pour nous amener à la gare routière. 5min plus tard nous sommes dans le bus… contre-la-montre pour arriver avant la fermeture à l’ambassade iranienne… bien sûr pas de chance, on nous fait changer de bus à 15km d’Erzurum, puis la gare routière située à 7km du centre-ville, nous attendons un mini-bus qui n’arrive pas… un jeune iranien nous aide à traduire… on finit par partir… 20min avant la fermeture, le mini-bus s’arrête au centre-ville, Sophie et Jordi s’élance pendant que Julien s’occupe des 3 sacs à dos ! Pour 1 minute, nous avons nos visas iraniens !!! Waouh sacrées 24 heures !!!
Repos chez Okan, sa copine et son frère avec qui nous devenons très proches…
Le lendemain, première session de vélo accompagnée par un autre cyclo-voyageur, Jordi, puis encore des heures de camion-stop et nous sortons de la Turquie après y avoir pris notre temps pendant plus d’un mois, qui restera gravé dans nos mémoires…
L'âne qui se ballade tout seul m'a bien fait rire
RépondreSupprimerNous aussi ! On a passé un moment à se demander où était passé son propriétaire et à le chercher...il était finalement...nulle part, introuvable ou disparu, on ne le saura jamais !
Supprimer