Une journée qui commence bien avec Mustafa, turc tenant un petit bar et parlant de nombreuses langues, dont le français il nous offrent plusieurs çay et nous explique l’histoire de la ville, puis arrive des amis d’Olivia et Yves, deux voyageurs rencontrés en France lors du festival du voyage à vélo, le monde est petit !), nous visitions le village de Cavusin surplombé par une forteresse construite DANS la roche, jusque dans ces moindres recoins guidé par un gamin de 10 ans).
Caravenserail sur la route de la soie...
Après une belle rencontre, on quitte la Cappadoce à vélo pour rejoindre Kayseri où l’on a pris un train pour Erzurum. 65km à vélo, une immensité nue nous entourant, jusqu’à ce que nous arrivions à la gare difficilement et pas surement du tout (Kayseri est en fait une ville de 1 million d’habitants et beaucoup de voitures circulent sur les grands axes en cette fin d’après-midi), on prend nos tickets pour un train de nuit qui doit partir à 00h30. On décide quand même d’aller manger un kebab (enfin un döner, long à expliquer mais le mot « kebab » qui nous utilisons en France ne veut rien dire ici… enfin il signifie l’ensemble de viandes qu’il est possible de cuisiner à la broche…) donc direction la ville. Finalement, nous tombons surement sur une des seules personnes parlant un anglais parfait en ville, quelques heures de discussions passionnantes sur la Turquie, Burak ne se sent pas en sécurité ici et rêve de continuer ces études en tourisme dans un autre pays… pas facile pour les jeunes de partir, ou en tout cas, les points de vue semblent très extrêmes (soit les jeunes adorent leur pays, soit ils veulent absolument en sortir, mais le coût du passeport de 400 dollars est quelque peu prohibitif… c’est une façon de faire…). Ce ne sera pas la première ni la dernière fois, mais en partant, impossible de payer le repas offert par le vendeur ! Superbe rencontre.
La suite est moins drôle, le train n’arrive pas avant 3h du mat et reprend une demi-heure de retard pendant le trajet ! Nous qui voulions récupérer nos visas pour l’Iran à Erzurum avant le week-end, c’est foutu ! On se précipite quand même à l’ambassade mais c’est fermé…
On est accueilli par Okan, notre couchsurfer pour le diner. Soir de ramadan alors c’est un festin avec des amis à lui. Et puis rencontre avec Jordi : cyclo-voyageur espagnol parti depuis 1 mois d’Istanbul. Lui aussi en attente de son visa !
Merci Okan, Merci Kubra, Merci Gokham !!!
Qu’allons nous faire dans cette ville à l’est de la Turquie durant le week-end : visites, hammam pour Julien, soirée à parler d’histoire, d’Islam, des mœurs, super diner encore et encore (Kubra est une cuisinière extraordinaire et un vrai puits de connaissance) et puis lundi arrive enfin ! Direction l’ambassade dès la première heure avec Jordi. Finalement, nous n’aurons pas nos visas avant mercredi à moins de payer plus cher (visa express)… on négocie à mardi après midi, c’est pas grave, ça nous laisse du temps pour une aventure organisée avec Jordi, avec qui nous devenons de plus en plus proche.
On prend le train qui nous emmène à Ani (ancienne capitale arménienne). Comme à l’habitude des trains de Turquie, quelques heures de retards sont à prévoir ! On arrive à la nuit à Kars et Ani est à 45km de là encore… Pas moyen de faire du stop à cette heure tardive. Finalement, on décide de poser notre campement dans l’espace d’attente de la gare ! Petit diner, notre dernière bière avant l’Iran et hop au dodo.
Sur le parvis de la gare...
Parmi les nombreux ruchers qu'on aura vu, parfois des centaines de ruches...
Yeeeaaarrr Jordi !!!
On se lève tôt c’est derniers temps mais c’est pas pour rien au final. Premier pouce tendu, premier stop ! La voiture s’arrête devant nous et Jordi s’exclame : « Euh guys, there are some animals in the car ! »
Effectivement, nous somme invité à monter dans une remorque où nous attendent sagement des moutons turcs (plein de graisse au niveau du postérieur, ça pendouille et c’est tout mou (vous pouvez demander à Julien ;)).
La suite est une journée exceptionnelle et Julien veut avoir sa part de l’article aussi ! Alors je lui laisse le clavier !!!
Caravenserail sur la route de la soie...
Après une belle rencontre, on quitte la Cappadoce à vélo pour rejoindre Kayseri où l’on a pris un train pour Erzurum. 65km à vélo, une immensité nue nous entourant, jusqu’à ce que nous arrivions à la gare difficilement et pas surement du tout (Kayseri est en fait une ville de 1 million d’habitants et beaucoup de voitures circulent sur les grands axes en cette fin d’après-midi), on prend nos tickets pour un train de nuit qui doit partir à 00h30. On décide quand même d’aller manger un kebab (enfin un döner, long à expliquer mais le mot « kebab » qui nous utilisons en France ne veut rien dire ici… enfin il signifie l’ensemble de viandes qu’il est possible de cuisiner à la broche…) donc direction la ville. Finalement, nous tombons surement sur une des seules personnes parlant un anglais parfait en ville, quelques heures de discussions passionnantes sur la Turquie, Burak ne se sent pas en sécurité ici et rêve de continuer ces études en tourisme dans un autre pays… pas facile pour les jeunes de partir, ou en tout cas, les points de vue semblent très extrêmes (soit les jeunes adorent leur pays, soit ils veulent absolument en sortir, mais le coût du passeport de 400 dollars est quelque peu prohibitif… c’est une façon de faire…). Ce ne sera pas la première ni la dernière fois, mais en partant, impossible de payer le repas offert par le vendeur ! Superbe rencontre.
La suite est moins drôle, le train n’arrive pas avant 3h du mat et reprend une demi-heure de retard pendant le trajet ! Nous qui voulions récupérer nos visas pour l’Iran à Erzurum avant le week-end, c’est foutu ! On se précipite quand même à l’ambassade mais c’est fermé…
On est accueilli par Okan, notre couchsurfer pour le diner. Soir de ramadan alors c’est un festin avec des amis à lui. Et puis rencontre avec Jordi : cyclo-voyageur espagnol parti depuis 1 mois d’Istanbul. Lui aussi en attente de son visa !
Merci Okan, Merci Kubra, Merci Gokham !!!
Qu’allons nous faire dans cette ville à l’est de la Turquie durant le week-end : visites, hammam pour Julien, soirée à parler d’histoire, d’Islam, des mœurs, super diner encore et encore (Kubra est une cuisinière extraordinaire et un vrai puits de connaissance) et puis lundi arrive enfin ! Direction l’ambassade dès la première heure avec Jordi. Finalement, nous n’aurons pas nos visas avant mercredi à moins de payer plus cher (visa express)… on négocie à mardi après midi, c’est pas grave, ça nous laisse du temps pour une aventure organisée avec Jordi, avec qui nous devenons de plus en plus proche.
On prend le train qui nous emmène à Ani (ancienne capitale arménienne). Comme à l’habitude des trains de Turquie, quelques heures de retards sont à prévoir ! On arrive à la nuit à Kars et Ani est à 45km de là encore… Pas moyen de faire du stop à cette heure tardive. Finalement, on décide de poser notre campement dans l’espace d’attente de la gare ! Petit diner, notre dernière bière avant l’Iran et hop au dodo.
Sur le parvis de la gare...
Parmi les nombreux ruchers qu'on aura vu, parfois des centaines de ruches...
Yeeeaaarrr Jordi !!!
On se lève tôt c’est derniers temps mais c’est pas pour rien au final. Premier pouce tendu, premier stop ! La voiture s’arrête devant nous et Jordi s’exclame : « Euh guys, there are some animals in the car ! »
Effectivement, nous somme invité à monter dans une remorque où nous attendent sagement des moutons turcs (plein de graisse au niveau du postérieur, ça pendouille et c’est tout mou (vous pouvez demander à Julien ;)).
La suite est une journée exceptionnelle et Julien veut avoir sa part de l’article aussi ! Alors je lui laisse le clavier !!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire