Après notre course aux visas à Tehran, nous avons donc en poche ce fameux visa de transit au Turkmenistan (Impossible d’avoir mieux, ça tombe bien on n’est pas des fanas des pays militaires !). En gros, nous avons 5 jours pour passer d’une frontière à l’autre, avec des check points police réguliers. Sauf que notre visa court du 17 au 21 Août, mais il nous a été délivré le 19 Août à Tehran… Le lendemain, nous nous présentons quand même à la frontière à Sarakhs.
Un chemin de terre sur lequel les camions font la queue… les iraniens regardent rapidement nos bagages et nous laissent sortir du pays…
Après un rapide no man’s land, nous sommes accueilli par un mec en blouse blanche et un autre allongé sur un lit à côté du bureau du premier… nos passeports sont inspectés une première fois… Autour les camionneurs font la queue depuis des heures ! Puis nous attendons aussi, la police est en pause déjeuner !
Nos passeports passent de main en main, on nous demande de payer 24 dollars à la banque pour taxe de passage, les bagages sont passés aux rayons X et ouverts pour vérification. Après 2h, nous sommes libres… étrange impression que nous avons à toutes les frontières, d’être prisonniers en quelque sorte…
15h, soleil de plomb, plein désert, la gare que nous espérions n’ai pas en fonctionnement pour les passagers, petite pause dans station essence, tout le monde nous regarde, on ne comprend rien aux sonorités russes, nous tentons le stop jusqu’à Mary…
Ici les routes sont défoncées à un point inimaginable pour un européen, après un pick up, c’est un camion benne qui nous offre de poser les vélos et les bagages par-dessus les graviers qui remplissent la benne… 100km à faire ensemble… le camion saute littéralement dans tous les sens ! Vitesse maxi = 40km/h… nous prions toutes les secondes pour que nos vélos ou bagages ne « sautent » pas de la benne… 22h, nous sommes déposés dans la poussière d’un resto routier, il reste quelques km jusqu’à la ville. Nous finissons par trouver la gare. Et les seuls trains partant vers Turkmenabat arrivent dans quelques dizaines de minutes :) à minuit et 2h du mat. Au guichet 20 personnes sont agglutinées sans ordre de passage apparent… Julien tente le coup mais impossible de comprendre le fonctionnement… et puis nous n’avons pas d’argent local !
Nous décidons de tenter le tout pour le tout ! On n’a pas trop le choix… demain c’est le 21 Août, et si nous ne sortons pas du Turkmenistan, c’est sûrement grosse amende, enfin on va essayer d’éviter quoi ! A 2h du mat, nous sommes devant le wagon bagages avec nos vélos, ouf le seul jeune du coin qui parle anglais nous propose son aide ! ça négocie sec, contre 4 dollars, les vélos sont dans le train… nous maintenant… on monte… et le contrôleur nous demande de payer… il nous reste 6 dollars et un billet de 20… les 6 dollars ne lui vont pas (c’était pourtant à peu près le prix), il nous prend les 20 dollars, on n’a plus rien :( Mais on dort comme des bébés dans une cabine couchette, pendant que le train traverse 250km de désert en 6h !!!
Et nos aventures ne sont pas finies ! Nous partons à vélo vers la frontière censée être à 20km… dédales de rues et de routes, pont flottant sur des barges, premier panneau de signalisation depuis que nous sommes ici, puis sortis de l’agglomération, ce sont 20km de plus dans le désert qui nous attendent… on arrive exténués à la frontière après 24h un peu speed et assez incertaines, mais on l’a fait ! Après une nouvelle pause déjeuner de la police, une vérification de nos bagages, un tamponnage, nous finissons par sortir du Turkmenistan…
Finalement, on ne peut pas dire que nous ayons essayé de comprendre, de vivre, de visiter le Turkmenistan malheureusement, mais nous avons tout de même pris le pouls des nouveaux pays dans lesquels nous arrivons… l’ex-URSS : désert de sable à perte de vue, pipelines de gaz partout (Au Turkmenistan, le gaz est gratuit mais pas les allumettes, donc les gens laissent le feu allumé 24h/24), raffineries de pétrole (L’essence coûte 2 centimes de dollar !), villes à l’organisation soviétique, jamais un seul panneau d’indication, mais aussi des yeux qui se brident, de jolis visages de femme, toutes les femmes habillées en robe longue colorée et brodée, quelques sourires esquissés,…
Un chemin de terre sur lequel les camions font la queue… les iraniens regardent rapidement nos bagages et nous laissent sortir du pays…
Après un rapide no man’s land, nous sommes accueilli par un mec en blouse blanche et un autre allongé sur un lit à côté du bureau du premier… nos passeports sont inspectés une première fois… Autour les camionneurs font la queue depuis des heures ! Puis nous attendons aussi, la police est en pause déjeuner !
Nos passeports passent de main en main, on nous demande de payer 24 dollars à la banque pour taxe de passage, les bagages sont passés aux rayons X et ouverts pour vérification. Après 2h, nous sommes libres… étrange impression que nous avons à toutes les frontières, d’être prisonniers en quelque sorte…
15h, soleil de plomb, plein désert, la gare que nous espérions n’ai pas en fonctionnement pour les passagers, petite pause dans station essence, tout le monde nous regarde, on ne comprend rien aux sonorités russes, nous tentons le stop jusqu’à Mary…
Ici les routes sont défoncées à un point inimaginable pour un européen, après un pick up, c’est un camion benne qui nous offre de poser les vélos et les bagages par-dessus les graviers qui remplissent la benne… 100km à faire ensemble… le camion saute littéralement dans tous les sens ! Vitesse maxi = 40km/h… nous prions toutes les secondes pour que nos vélos ou bagages ne « sautent » pas de la benne… 22h, nous sommes déposés dans la poussière d’un resto routier, il reste quelques km jusqu’à la ville. Nous finissons par trouver la gare. Et les seuls trains partant vers Turkmenabat arrivent dans quelques dizaines de minutes :) à minuit et 2h du mat. Au guichet 20 personnes sont agglutinées sans ordre de passage apparent… Julien tente le coup mais impossible de comprendre le fonctionnement… et puis nous n’avons pas d’argent local !
Nous décidons de tenter le tout pour le tout ! On n’a pas trop le choix… demain c’est le 21 Août, et si nous ne sortons pas du Turkmenistan, c’est sûrement grosse amende, enfin on va essayer d’éviter quoi ! A 2h du mat, nous sommes devant le wagon bagages avec nos vélos, ouf le seul jeune du coin qui parle anglais nous propose son aide ! ça négocie sec, contre 4 dollars, les vélos sont dans le train… nous maintenant… on monte… et le contrôleur nous demande de payer… il nous reste 6 dollars et un billet de 20… les 6 dollars ne lui vont pas (c’était pourtant à peu près le prix), il nous prend les 20 dollars, on n’a plus rien :( Mais on dort comme des bébés dans une cabine couchette, pendant que le train traverse 250km de désert en 6h !!!
Et nos aventures ne sont pas finies ! Nous partons à vélo vers la frontière censée être à 20km… dédales de rues et de routes, pont flottant sur des barges, premier panneau de signalisation depuis que nous sommes ici, puis sortis de l’agglomération, ce sont 20km de plus dans le désert qui nous attendent… on arrive exténués à la frontière après 24h un peu speed et assez incertaines, mais on l’a fait ! Après une nouvelle pause déjeuner de la police, une vérification de nos bagages, un tamponnage, nous finissons par sortir du Turkmenistan…
Finalement, on ne peut pas dire que nous ayons essayé de comprendre, de vivre, de visiter le Turkmenistan malheureusement, mais nous avons tout de même pris le pouls des nouveaux pays dans lesquels nous arrivons… l’ex-URSS : désert de sable à perte de vue, pipelines de gaz partout (Au Turkmenistan, le gaz est gratuit mais pas les allumettes, donc les gens laissent le feu allumé 24h/24), raffineries de pétrole (L’essence coûte 2 centimes de dollar !), villes à l’organisation soviétique, jamais un seul panneau d’indication, mais aussi des yeux qui se brident, de jolis visages de femme, toutes les femmes habillées en robe longue colorée et brodée, quelques sourires esquissés,…
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