Bonjour à vous très chers internautes !
Trouver les mots pour vous raconter toutes nos expériences est une chose bien difficile…La vie de nomade n’est pas forcément de tout repos mais elle apporte tellement d’expériences folles et de rencontres inoubliables. Certes, les montées sont dures à terminer, le confinement de la tente pour tout espace de vie est une chose pas facile à gérer tous les jours, la cuisine n’est pas celle que l’on se fait à la maison mais ce matin je vous écris du Camping des Pruniers à Cannes, où la nuit nous a gracieusement été offerte ! Merci encore à vous de nous avoir ouvert vos portes et de nous avoir permis de prendre une douche chaude et de manger assis sur des chaises et non sur le sol !
Photo du quotidien ;)
Nous sommes donc arrivées hier à Cannes par la corniche de l’Esterel. Une petite journée de pédalage pour nous mais nous le méritions bien après nos 96km de dimanche !
Dimanche, mais quelle journée particulière et pleine d’émotion d’ailleurs ! Nous étions au Lac Sainte Croix dimanche matin et la journée se faisait déjà dure par ce départ en montée. Environ 20km de montée avec peut-être quelque mètre de plat dont je ne me souviens plus ! Puis, vient l’heure de déjeuner et un dilemme ! Nous sommes dimanche, à l’intérieure de nos sacoches il n’y a guère de quoi nourrir un chat et il va être midi.
Quelques kilomètres plus loin un village où nous pourrions surement nous ravitailler ? Mais ce village n’est autre qu’un village privé composé d’une mairie et de quelques appartements dans une grande bâtisse. Résignés à aller plus loin et manger dans un bistrot vu l’heure, Julien va prendre quelques photos de ce qu’il pense être la place du village. Quand tout à coup, un monsieur lui demande de ne pas prendre de photo car il est sur une propriété privée. Puis nous discutons dehors quelques instant avec sa femmes et lui jusqu’à ce qu’il nous offre un verre de vin blanc puis ensuite de le couvert ! Merci donc à vous Sylvaine et Charles (et leurs amis Monique et Yves) pour votre hospitalité, nous avons mangé plus que ce que nous pensions pouvoir manger et ce fut en grand bonheur de vous rencontrer !
Yves, je suis vraiment désolé, j'étais sûr que le cadrage était ok quand j'ai posé l'appareil photo sur la cheminée... et bien non ! Et en plus, tu as retardé ta sieste pour nous...
Puis nous avons repris la route vers Draguignan. Et là, un pur bonheur ! Des kilomètres de descentes et quelques mètres de montée !!! Avec Julien nous filons à toute vitesse en jubilant ! De la descente, de la vraie descente ! Arrivée à Draguignan sans même être essoufflé, on se dit « bon bin maintenant qu’on est à quelques kilomètres de la mer, allons-y ! ». Et voilà nous filons vers la mer et ses plages. Elle se fait désirer cette mer que nous ne voyons toujours pas à quelques kilomètres et puis la voilà tout à coup une fois que l’on arrive au bord, à quelques mètres d’elle !
Sophie
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